La deuxième édition du concours inter-orphelinat “J’épelle avec AGENH” s’est imposée comme un véritable rendez-vous d’excellence éducative et de valorisation du potentiel des enfants en Haïti. Portée par l’organisation Agir pour les Enfants Haïtiens (AGENH), cette initiative a rassemblé plusieurs orphelinats autour d’un même idéal : offrir aux enfants un espace où l’apprentissage, la discipline, le courage et la confiance en soi se rencontrent pour créer des moments inoubliables.

Dans une ambiance vibrante, nourrie par l’émotion, la compétition et la fierté, les participants ont démontré un talent remarquable et une détermination inspirante. Entre prestations enlevantes, suspense, éclats de joie et encouragements du public, cette édition confirme une fois de plus la portée et la pertinence de ce concours devenu aujourd’hui une véritable vitrine pour l’épanouissement intellectuel des enfants.

Ce dimanche 23 novembre 2023, dans les locaux de Quisqueya Christian School, tout était déjà parfaitement en place dès deux heures de l’après-midi. La décoration soigneusement installée, le public venu en nombre, enthousiaste et impatient, annonçait l’envergure de cette grande finale.

Après l’introduction magistrale du maître de cérémonie, un professionnel doté d’un sens remarquable de la scène et d’une capacité unique à capter l’attention du public, les deux équipes finalistes, CAED et Agape, ainsi que les membres du jury ont fait leur entrée sous les applaudissements.

Le duel entre CAED et Agape a offert au public un spectacle sans précédent. Malgré la ténacité, l’intelligence et la remarquable persévérance des enfants de CAED, c’est Agape qui est reparti avec le prestigieux titre de champion de cette édition.

Quant à Merline Exantus, elle a brillé tout au long de la compétition par son assurance, son talent et sa régularité, décrochant avec mérite le titre de meilleure joueuse de l’édition.

Cette grande finale n’était pas seulement une question d’épellation de mots. Des artistes qui font vibrer la scène haïtienne tels que Titi Congo, Guerdy Terlin, Apolon Sax, Ralph le Slameur et le Family Groove Band ont offert des performances exceptionnelles et uniques.

L’artiste Titi Congo a clôturé la partie culturelle avec un medley explosif, faisant danser, chanter et vibrer toute la salle.

Le public est reparti le cœur léger, emportant avec lui un souvenir joyeux de cet événement. Quant aux finalistes, ils sont sortis avec les mains chargées de cadeaux et les yeux illuminés de fierté.

Le staff, de son côté, a reçu de nombreux mots de félicitations pour cette initiative noble : offrir une vitrine à des enfants souvent oubliés, mais pourtant extrêmement talentueux, brillants et pleins de potentiel.

L’AGENH donne déjà rendez-vous pour le dimanche 2 août 2026, date du lancement de la troisième édition du concours le plus ludique et inspirant du pays.

Ceux et celles qui souhaitent participer sont invités à contacter l’équipe organisatrice pour les informations et suivis nécessaires.

En attendant la troisième édition…

Continuons à encourager, élever et célébrer les enfants d’Haïti.

Alens bert OLIBRICE

PDG Lens’Art

Animateur / Présentateur

En 2017, Real Production, dirigée par Louis Real, en collaboration avec la RTVC, lançait un concours de talents intitulé Podium Quartiers. Une émission qui tombait à point nommé, comme une pluie bienfaisante sur une terre assoiffée, car la jeunesse avait besoin d’une plateforme pour exprimer son talent et son savoir-faire.

Dès la première édition, le concept a conquis le public, captivé par la diversité et la qualité des performances.

Au fil des années, Podium Quartiers s’est imposé comme une véritable vitrine pour les jeunes artistes, révélant des voix puissantes et des personnalités capables de toucher tous les publics. Chaque saison a apporté son lot d’émotions, d’innovations et de découvertes, confirmant la place de l’émission comme un pilier dans la promotion du talent local.

Même dans les périodes les plus difficiles, marquées par l’instabilité et les défis sociaux, le show a su garder le cap, grâce à la détermination du staff et à la passion de Louis Real.

Malgré quelques interruptions, Podium Quartiers a toujours su renaître avec force et ambition. L’émission a permis l’émergence de nombreux artistes aujourd’hui reconnus, tant sur la scène nationale qu’internationale.

Cette année, le concours revient en force pour sa sixième édition, confirmant une fois de plus sa place parmi les plus grands rendez-vous de la jeunesse et de la créativité. Avec ses nouvelles rubriques et ses concepts revisités, cette saison se démarque par des prestations encore plus impressionnantes et des moments d’émotion intenses.

Fidèle à sa mission de valoriser les talents des quartiers, Louis Real et son équipe promettent de mettre en lumière des voix, des visages et des histoires inspirantes.

Après plusieurs semaines de compétition, Podium Quartiers 6ème édition entre désormais dans une phase décisive : les quarts de finale.

Les participants continuent d’éblouir le public par leur énergie, leur créativité et leur détermination à décrocher le titre tant convoité. L’ambiance est électrique, les prestations se font de plus en plus captivantes, et chaque passage sur scène rapproche un peu plus les candidats de leur rêve : marquer l’histoire de cette édition légendaire.

📺 Rendez-vous chaque mardi à 8 h du soir sur la chaîne 22 un moment unique à ne pas manquer, où la jeunesse haïtienne continue de briller, d’émouvoir et d’inspirer tout un pays.

Alens Bert OLIBRICE

Animateur présentateur

PDG Lens’Art Média

Un tombeau vide, des cœurs remplis : Pâque au Tabernacle El Elyon

Ce dimanche de Pâque, le Tabernacle El Elyon a vécu une célébration mémorable, rythmée par la joie de la résurrection et l’élan d’une adoration vibrante. L’un des moments les plus marquants fut sans doute l’apparition de Rachelle Geffrard, qui a fait ses premiers pas en tant qu’adoratrice. Avec assurance et passion, elle a su élever la louange et captiver les cœurs, marquant les esprits par son engagement et sa sensibilité spirituelle.

Sans transition, le groupe de danse TEE Danse a gravi la scène pour des prestations hors du commun. Elles ont offert deux chorégraphies. « My world needs you », tel est le titre de la deuxième danse. TEE Danse ne reste pas indifférent face à la crise actuelle que connaît le pays.Elle a joué sa partition tout en demandant une paix pour cette pays pour que puisse fuir la dépression, la peur et la pauvreté. Une performance qui fait tache d’huile dans la mémoire du public. Un standing ovation a été obtenu en retour, preuve de la satisfaction du public.

Toujours dans une ambiance festive, la fameuse chanteuse très connue dans le milieu évangélique, Williadel Denervil, a utilisé toutes ses techniques, comme à son habitude, pour atteindre le public cible, en commençant par une musique rappelant que l’esprit du Dieu vivant, qui n’est plus au tombeau, est dans la salle.Elle enchaîne avec la musique Jehovah, une connexion d’en haut, surtout à travers des paroles de reconnaissance et de réconfort :
« Ou sifi pou mwen e m pa manke anyen »
« Ou pran doulè m yo ou banm lapè »
« Pa gen tankou w papa »

« Ou toujou la » était sa troisième musique, toujours dans l’esprit de reconnaissance et de conviction : « Lè mwen bloke, lè lavi m menase esperans mwen se ou ». Elle s’en va en chantant la musique « Senyè, gras ou plis ke yon sòlda k ap veye m ». Avec une énergie contagieuse, elle a marqué le public avec sa prestation.

On ne peut passer sous silence le travail titanesque des musiciens dirigés par Maestro Valentin. Chaque note était une symphonie, une harmonie sans précédent.

Le révérend pasteur Max Moïse Sauld a fait son entrée en introduisant sa partie avec le chant : Christ immolé sur la colline. Il a ensuite procédé à une offrande, comme à son habitude, appelée « offrande de plantation ».

Coup sur coup, c’était déjà le début du message intitulé «Tout pouvoir ». Dans ce message, il a pris pour exemple des super-héros comme Superman et Batman, mais tous ces héros ont des faiblesses. Il n’y en a qu’un seul qui n’en a pas : Jésus. Il est le super-héros omniprésent, omnipotent. Plus loin dans son message, il a déclaré que Dieu est un super-héros extraordinaire.

Fin du message. Suspense dans le public : des arrangements prennent place, une chaire fermée sur elle-même, des planifications derrière les rideaux… chacun se demande ce qui va se passer? Sans se faire attendre, un sketch commence : des hommes autour d’une table, avec des vêtements à l’ancienne – une comédie musicale sur la résurrection de Jésus.

La scène s’ouvre sur la dernière réception de Jésus avec ses disciples, puis vient l’annonce de la trahison et une dispute entre les disciples pour savoir qui va trahir Jésus.Après la prière de Jésus, Pilate apparaît, en donnant un baiser à Jésus – geste qualifié de trahison, et Jésus est arrêté. La trahison de Pierre, la fuite de Pilate, l’apparition de Jésus portant la croix, maltraité, humilié, battu, torturé. Jésus sur la croix prononce sa septième parole et enfin la résurrection de Jésus est annoncée par Marie Madeleine. Une pièce de théâtre bien jouée, bien interprétée, avec un public totalement conquis.

La Sainte Cène était également à l’ordre du jour.

En somme, la célébration du dimanche de Pâque au Tabernacle El Elyon a été un moment empreint de ferveur, de reconnaissance et de profonde adoration. Les chants, les prières et la prédication ont ravivé dans les cœurs la joie de la résurrection et l’espérance vivante que seul le Christ ressuscité peut offrir.
Les fidèles sont repartis remplis, renouvelés et profondément satisfaits d’avoir vécu une communion authentique avec Dieu et avec leurs frères et sœurs en Christ. Une Pâque mémorable, marquée par la présence palpable de celui qui a vaincu la mort.
Oui, cette Pâque restera gravée comme un chant d’espérance dans le cœur des croyants.

Alens-bert OLIBRICE

PDG Lens’Art /Animateur/présentateur/Event planner

Le 5 avril dernier, la deuxième édition du concert Amazing Grace a illuminé les cœurs des spectateurs à travers une soirée vibrante de louange et d’adoration.

L’hôtel El Rancho a brillé de mille feux, accueillant un public avide d’activités culturelles et spirituelles. Malgré la recrudescence des symptômes d’anhédonie dans la société actuelle, la foule a répondu présente en grand nombre, une affluence remarquable perceptible dès l’entrée dans l’espace. Ce rendez-vous spirituel a réuni des artistes et des groupes talentueux, chacun apportant une touche unique de grâce, de passion et de vénération.

Bien que le début de l’événement ait été marqué par un certain retard, l’arrivée de DJ Wonder a rapidement transformé l’atmosphère. Avec des transitions musicales maîtrisées et des sonorités actuelles, il a su captiver l’audience et insuffler une ambiance festive dès les premières notes. Son set, alliant louange et rythmes contemporains, a démontré que la musique gospel peut être à la fois spirituelle et entraînante.

Le groupe Belance a assuré un enchaînement remarquable en ouvrant la soirée avec de magnifiques harmonies vocales, malgré l’absence de musiciens. Leur performance a séduit le public, qui n’a pas tardé à manifester son enthousiasme en frappant des mains avec ferveur.

Tout au long de la soirée, les moments d’adoration et de louange se sont enchaînés avec intensité, portés par des prestations exceptionnelles d’artistes comme Carl Emile et Lynda Joseph. Cette dernière, avec sa voix mélodieuse et émotive, a su envoûter l’assistance et toucher les cœurs.

Des groupes tels que Les Élus et Holy Music ont également marqué cette deuxième édition par leur originalité. Avec des voix limpides, une mise en scène bien rodée et des messages profonds, ils ont su transformer leurs passages en instants de recueillement et de proclamation de la grandeur divine. Leurs prestations ont laissé une empreinte indélébile dans l’esprit du public.

 Barbara Cassamajor, quant à elle, a conquis le public par sa voix douce et ses mélodies apaisantes. Une vraie communion s’est créée avec l’auditoire, grâce à ses chants remplis d’espérance. Son passage a été un véritable baume spirituel pour de nombreuses personnes présentes.

Le jeune Joy Clerf Derisier, un talent confirmé, a également brillé par sa voix cristalline et son énergie contagieuse. À travers ses chansons inspirées et pleines d’espérance, il a rappelé avec force la puissance de la foi et l’impact profond du worship.

Stanley Georges, Taliana Lindor et Loutchina Decius ont poursuivi la soirée en y ajoutant une dimension unique, mêlant habilement tradition et modernité.

Les groupes Astharmonie et la chorale DEG ont littéralement réchauffé l’atmosphère avec des mélodies saisissantes. Leur synchronisation parfaite et leurs harmonies célestes ont transporté le public dans une véritable élévation spirituelle.

Pour clore cette soirée mémorable, Williadel Denervil a offert des prestations puissantes. Grâce à sa voix impressionnante et son charisme naturel, elle a plongé l’audience dans un moment d’adoration profond et sincère.

Pour beaucoup, le succès de cette deuxième édition, organisée par David Morinvil, Réal Louis, Joslord Elmius et Kervens Pierre, ne fait aucun doute. Ce n’était pas simplement un concert : c’était une expérience spirituelle inoubliable, un moment où la musique est devenue un pont vers le divin.

Les artistes, chacun à leur manière, ont exalté le nom de Dieu, laissant les participants remplis de grâce, de paix et de reconnaissance. Le public est reparti le cœur léger, l’âme nourrie, et déjà prêt pour une troisième édition.

Vivement la prochaine !🥳🥳🥳

Alens-Bert OLIBRICE, Journaliste-présentateur-Animateur

PDG Lens’ART

 

Dimanche 13 octobre 2024, 3h00, déjà deux lignes s’étaient étendues devant le palais municipal de Delmas. Les amateurs et les fans de Williadel Denervil étaient prêts à accueillir cette manifestation évangélique pour la sortie de son premier album de musique après tant d’expérience de collaboration et de single. Dans la physionomie du public, on a pu voir une lueur d’espoir accompagnée de rires sincères.

 À quelques kilomètres, on a perçu un disc-jockey qui faisait son charme, maîtrisant chaque bouton de son appareil avec fluidité et harmonie dans chaque morceau joué, surtout avec des transitions bien mesurées musicalement. En approchant, c’était DJ Wonder, une jeune femme, qui faisait déjà danser le public avant même le coup d’envoi du concert.

 Coup sur coup, le pasteur Max Moïse Sauld, en bon maître de cérémonie, a gravi la scène et, avec une courte introduction, a invité Barbara Casamajor à ouvrir le spectacle avec une chanson. Sans faire attendre le public, sous le regard admiratif des fans, le groupe Astharmonie a offert, comme à l’accoutumée, une très belle prestation, bien que représenté par trois personnes.

 Trêve de musique, place à la danse. De talentueuses jeunes filles (Hadassah Dance) ont offert un ballet au public, une performance très appréciée par les spectateurs. « Victory is my name » est le titre de la musique sur laquelle elles ont effectué des pas bien mesurés.

 Une fois la danse terminée, on a perçu un silence radio à côté de l’animateur. Des personnes masquées, vêtues de tenues similaires, ont foulé le podium, suscitant une curiosité sans précédent dans la foule. Au vu et au su de tous, c’était la chorale DEG qui est apparue. Le public a été ravi de la voir. Ils ont offert une très belle prestation, et le public a répondu en chœur à chaque chanson jouée.Parmi les titres chantés, on peut citer : « Mèsi », « M a va wè li », « PPA », etc. Après plusieurs mois d’absence, la chorale était bien préparée, et le public a été très satisfait.

 Gilet pare-balles, avec des agents de sécurité autour de la scène, Williadel DENERVIL a offert au public des prestations sans précédent, avec des chorégraphies de plus en plus intéressantes et surtout inédites. Sur le visage de l’artiste, on a pu lire la ténacité, la victoire, le courage, la bienveillance et le sentiment d’un devoir accompli.

 Dans l’une de ses chorégraphies, enchaînée et prise en otage par des ravisseurs, elle a exprimé avec ferveur, en chantant, sa conviction que Jésus est son avocat et qu’il a pu mener le combat. Une musique qui traduit de l’assurance et de l’espoir.

« Jezi se avoka m deja triyonfe, li pa janm twò lwen pou l plede kòz mwen, li di mwen fè silans, l ap konbat pou mwen, mwen konnen pitit ou p ap janm pèdi batay », «Mwen p ap janm desi paske m gen konfyans nan ou, ou pa janm fayi ak pawòl ou, e m ap kite je m fikse sou ou. Mwen kwè delivrans mwen asire », telles sont parmi les phrases de victoire de cette musique.

 De belles prestations se sont poursuivies, avec une scène marquante où, assise sur une chaise roulante, un docteur à ses côtés, elle a tenu un sérum à la main traduisant son assurance en Jésus malgré les combats de la vie.

 Au début, si le public a ressenti une certaine solitude face à l’absence de Salomon Lira, le pasteur Max Moïse Sauld a comblé ce vide en introduisant le producteur Salomon Lira. Ce dernier a offert de belles prestations avec sa voix, adorée par plus d’un.

 Sans laisser s’écouler une seconde dans cette cérémonie, l’animateur a géré l’attente du public, avide d’entendre la voix charmante de Rosenà Orys. Elle a utilisé toutes les techniques pour atteindre son public cible.

 S’il subsistait un doute quant à la présence de Frère Gabe lors de cette vente signature, le moment est venu de mettre fin aux rumeurs. Il a été bien présent, et comme à son habitude, il a fait danser l’assistance.

Et enfin, c’est le bout du tunnel avec Williadel qui a mis un terme à cette belle activité évangélique, avec la toute dernière prestation de la soirée.

 Le constat a été unanime : c’est l’un des concerts les plus captivants de l’année. Des prestations époustouflantes, une Williadel élégante comme à son habitude, avec des chorégraphies hors du commun. Elle a donné rendez-vous le 20 octobre au Cap-Haïtien pour un autre événement.

 

Alens-Bert OLIBRICE 

Animateur et presentateur culturel 

Rédacteur de Lens’Art